syndrome d’Hallopeau

Le syndrome d’Hallopeau, qu’est-ce que c’est ?

Ayant été signalé pour la première fois en 1888, le syndrome d’Hallopeau est une maladie très rare qui touche généralement les femmes d’âge moyen. Le plus souvent, ces victimes ont eu des antécédents de tabagisme dans le passé. Cependant, il n’y a encore que très peu de cas signalés. Et jusqu’à ce jour, il n’y a pas encore de remède connu pour le syndrome d’Hallopeau. Mais de quoi s’agit-il réellement ? On vous dit tout sur le syndrome d’Hallopeau à travers cet article.

La définition du syndrome d’Hallopeau

Le syndrome d’Hallopeau est une maladie inflammatoire chronique rare. Elle touche généralement les doigts et les orteils. Cette maladie est également connue sous le nom d’acropustulose, acrodermatite pustulaire, acrodermatite perstans ou encore dermatite repens. On peut alors qu’il s’agit d’une dermatose ou d’une maladie de la peau constituée par des vésicules érythémateuses ou de petites gouttelettes roses ou rouges. Ces vésicules contiennent un liquide huileux ou pustuleux.

La maladie se présente au niveau des doigts ou toute la totalité de la main. Toutefois, elle peut s’étendre parfois aux autres extrémités telles que les plantes des pieds. Elle s’accompagne également d’une atteinte des ongles. Ainsi, même si elle n’affecte que le bout des doigts, le syndrome d’Hallopeau a tout de même tendance à se propager progressivement à l’ensemble de zones locales. Pour les cas chroniques, il arrive souvent que les éruptions cutanées se traduisent par des lésions invalidantes telles que l’atrophie ou l’onychodystrophie.

Les caractéristiques du syndrome d’Hallopeau

La principale caractéristique du syndrome d’Hallopeau est l’apparition d’éruptions cutanées avec des pus stériles commençant par le bout des doigts. Le plus souvent, il se situe au niveau du pouce. En effet, il est très rare qu’elle apparaisse sur les pieds en premier. On remarque alors des petites pustules, qui s’assemblent et forment des poches de pus. Comme le pus ne contient pas de bactéries, il est donc dit stérile.

La peau devient rouge et brillante une fois que les pustules se rompent. Ensuite, de nouvelles pustules naissent dans la région. Les pustules se forment parfois sous le lit de l’ongle. Dans ces cas, elles entrainent la perte de plaque ou l’onychodystrophie, une altération importante de la surface de l’ongle. Les lésions varient selon le stade de la maladie. En période aiguë, les pustules ont tendance à s’étendre dans les zones avoisinantes.

Les causes et le diagnostic de la maladie

Malgré les études menées, la science ne connait pas les raisons du syndrome d’Hallopeau. Toutefois, il existe aujourd’hui un certain consensus sur le fait que le syndrome d’Hallopeau est une forme clinique localisée de psoriasis pustuleux. Il s’agit en fait d’une complication du psoriasis pustuleux. La plupart des cas de la maladie se produisent chez la femme d’âge moyen ayant des antécédents de tabagisme. Il peut également commencer par une infection ou un traumatisme.

Le syndrome d’Hallopeau se fait de façon clinique et histopathologique. La première chose à faire serait donc de déterminer si les pustules sont stériles. Il faudra faire une culture, mais aussi une biopsie. Dans un point de vue histopathologique, la principale caractéristique de la pustule est qu’elle est principalement occupée par des neutrophiles.